Valentin Vacherot : "Marcher sur l’eau ? Je ne pense pas"

Photo : ©André Ferreira / FFT
Valentin Vacherot / Conférence de presse deuxième tour Rolex Paris Masters 2025
- Romain Vinot

De nouveau victorieux de son cousin Arthur Rinderknech au deuxième tour de cette édition 2025 du Rolex Paris Masters, Valentin Vacherot a rejoué le match en conférence de presse avant d’évoquer son niveau actuel et ses relations avec les autres joueurs du circuit.

Comment te sens-tu après cette victoire marathon ?

Valentin Vacherot : C’est vrai que c’était un long match, très physique. C’était également difficile physiquement, je suis un peu émoussé mais j’ai le temps de bien récupérer avant demain.

Comment as-tu géré les moments importants de cette rencontre ?

Le premier set n’a pas été facile, ni pour lui ni pour moi. On était très tendu et je pense que ça s’est vu. A l’issue de cette première manche, je me suis senti mieux, la pression est redescendue. Ça m’a fait beaucoup de bien de breaker très rapidement dans le deuxième set et je suis parvenu à faire de même dans le troisième. Au début et à la fin de cette manche décisive, j’avais l’ascendant et je dictais l’échange mais au milieu, ce n’était pas aussi évident, parce qu’Arthur servait très bien. Mais je suis globalement satisfait de mon service et d’avoir réussi à lui mettre la pression au retour.

Arthur a dit un peu plus tôt que tu travaillais beaucoup, que tu méritais tes résultats actuels et que tu marchais sur l’eau. C’est ce que tu ressens ?

Marcher sur l’eau, je ne pense pas. En tout cas, peut-être un peu plus hier qu’aujourd’hui. Contre Lehecka, j’ai davantage maîtrisé de bout en bout la rencontre. Aujourd’hui, il y avait plus de tension et ce sont deux joueurs qui ont un style de jeu complètement différent, c’est dur de faire la même chose tous les jours, d’autant qu’Arthur joue extrêmement bien en ce moment. En tout cas "marcher sur l’eau", ce n’est pas ça. Aujourd’hui, il y a eu du déchet et on aurait pu dire ça si j’avais gagné 6/1, 6/4 mais pas 6/4 au troisième. En revanche, je joue avec beaucoup de confiance, ça c’est certain.

Est-ce qu’il est plus difficile d’affronter un adversaire qu’on apprécie particulièrement ou un joueur avec lequel on ne partage pas d’affinités ?

Je ne sais pas parce qu’il n’y a personne que je n’aime pas sur le circuit. Mais par exemple, perdre contre Arthur ou contre un ami proche, ce serait sans doute moins difficile que de perdre face à un joueur lambda. Si j’avais perdu aujourd’hui, la défaite aurait été moins dure à encaisser. En revanche, pendant le premier set, j’ai ressenti beaucoup plus de tension qu’hier. Est-ce que c’était parce que c’était Arthur en face ? Peut-être. En tout cas, c’est sans doute plus facile d’aborder des matchs face à des joueurs que je connais moins.