Alexander Zverev : "Finir la saison en beauté"
Tenant du titre, Alexander Zverev a débarqué à Paris en pleine possession de ses moyens, après une campagne réussie à l’ATP 500 de Vienne. L’Allemand a profité du Media day pour revenir sur les moments forts de sa saison avant de prendre part au sprint final.
Comment te sens-tu au moment de défendre ton titre à Paris ?
Alexander Zverev : Si je parviens à le défendre, je me sentirai très bien (rires). Mais plus sérieusement, je suis heureux d’être de retour à Paris. C’est un endroit spécial pour moi. J’ai hâte de commencer le tournoi en simple demain.
Chaque année, tu sembles être en forme en fin de saison (titres aux Finales ATP, ici-même l’an dernier). Est-ce que c’est un avantage par rapport aux autres joueurs qui semblent souvent éreintés à cette période ?
Cette année est différente, parce que je n’ai pas été bien pendant une longue période, ça a duré quelques mois, avant Vienne. Désormais, je profite d’être en bonne santé. Je vais mieux et ça se voit sur les courts. Les anciens peuvent davantage comprendre ce que je dis, on sous-estime tellement le bonheur que représente le fait de jouer sans douleur. Je veux continuer et poursuivre sur ma lancée de la semaine passée.
Quels moments de la saison t’ont rendu le plus heureux ?
Je dirais que gagner le titre à Munich le jour de mon anniversaire, c’était vraiment un bon moment pour moi. Ensuite, même si j’ai perdu la finale, Vienne était aussi une bonne étape dans le sens où j’ai joué en bonne santé et à un bon niveau. Ça ne m’était pas arrivé depuis longtemps. Evidemment, rallier la finale de l’Open d’Australie était un bel accomplissement aussi. J’espère que je vais finir la saison en beauté et que la prochaine sera encore meilleure.
Si l’enceinte a changé (de Bercy à Paris La Défense Arena), ce tournoi a toujours été connu pour ses très grosses ambiances. Tu as disputé des matchs mémorables contre des Français à Paris, est-ce que tu aimes ces atmosphères ?
J’aime vraiment jouer dans de chaudes ambiances. Si les spectateurs prennent mon parti c’est toujours mieux mais j’aime tout autant quand ils sont contre moi, ça reste de l’énergie et du bruit. Que ce soit pour moi ou pour mon adversaire, c’est toujours mieux de jouer dans de grands stades que dans des petits. C’est quelque chose dont vous rêvez quand vous êtes enfant. Et vivre son rêve, c’est toujours bien.